Application après la fin des leçons

La plupart des élèves continuent à des degrés divers à mettre en application pour le restant de leur vie ce qu’ils ont appris au cours de leurs leçons de Technique Alexander et continuent de bénéficier d’un meilleur usage d’eux-mêmes.

Que devient l’élève qui n’a plus les mains et les conseils du professeur comme repères pour son utilisation de lui-même?

Pour le bien qu’on lui veut, on souhaite qu’il n’oublie pas ce qu’il a appris et qu’il l’applique tout le temps.

Qu’il applque les procédures en particulier quand il va bien car c’est dans ces moments-là que l’on renforce la fiabilité de ses sensations et de sa coordination. Lorsque le bien-être associé à une bonne utilisation de soi est réellement familier et qu’il devient un seconde nature, le fait de s’en éloigner dans des situations de stress ou de mal-être, de gestes maladroits, de mouvemenst imprécis ou de réactions indésirables, active une sonnette d’alarme intérieure qui nous rappelle que si nous ne réagissons pas correctement et si nous ne revenons pas à nos directions de bonne coordination nous allons soit nous faire mal soit perdre le contrôle de nous-mêmes et retourner dans nos mauvaises habitudes.

Celui qui a l’habitude d’une bonne coordination intérieure se reprend facilement. Il ne commet pas l’erreur habituelle de vouloir directement corriger ce qui ne va pas, mais s’adresse d’abord à lui-même pour empêcher son propre corps de se mettre dans un état de non-fiabilité et de faire n’importe quoi, vite et mal.

Il devient habituel pour celui qui a bien saisi la procédure d’inhibition, de directions et d’acceptation de s’assurer qu’il est dans cet état de disponibilité qui ne s’accommode pas de tensions excessives et de réactions impulsives.

Chaque instant de la vie devient ensuite une occasion de faire faire le choix conscient d’un meilleur usage de soi pour vivre pleinement sa vie, à nulle autre pareille. Rien n’est jamais joué dans la vie de l’être humain. Nous sommes toujours devant l’inconnu. C’est la manière de l’aborder et d’y entrer qui fait la différence. La possibilité du choix conscient n’est jamais perdue, elle nous reste offerte jusqu’à notre dernier souffle.