Athanase Vettas

J’enseigne la Technique Alexander à Bruxelles depuis janvier 1999, principalement sous forme de cours individuels.

Je donne régulièrement des conférences sur les principes, les applications et les perspectives de la Technique Alexander.

J’anime aussi occasionnellement des ateliers d’introduction à la Technique Alexander pour le grand public et pour les professionnels du corps.

Je suis membre de l’association belge des professeurs de Technique Alexander de Belgique (AEFMAT) et fut actif au sein de son
Conseil d’Administration pendant une quinzaine d’années.

Mon intérêt pour l’évolution et l’inscription de la Technique Alexander dans un monde en mutation rapide m’a conduit depuis 2009 à représenter
l’AEFMAT aux réunions du réseau des associations nationales de Technique Alexander ATAS (www.alexandertechniqueworldwide.org)
qui regroupe les associations Alexander de 18 pays qui travaillent dans le même esprit et avec les mêmes standards.

Je m’intéresse à toutes les formes d’application de la Technique Alexander: de la gestion de la douleur à l’affinement du geste de l’artiste, du musicien et du sportif;
des positions de méditation ou de travail aux processus d’amélioration de la perception de soi.

Je m’intéresse cependant en particulier aux conditions de l’utilisation de soi liées à l’adaptation au stress dans le monde urbain moderne et à la gestion des réactions habituelles dans les rapports humains.

J’ai ‘rencontré’ la Technique Alexander pour la première fois en mars 1994 sous la forme d’un livre, attiré par son titre: The art of changing.

Je ne pouvais deviner en tendant la main pour le saisir que ma vie prenait un nouveau tournant.

J’ai acheté le livre. Je l’ai lu le soir-même. Le lendemain je prenais rendez-vous pour ma première leçon de Technique Alexander. Trois mois plus tard, je désirais me former pour devenir professeur de Technique Alexander.

Pour faire court, j’ai été formé par Mme Betty Langford, de mars 1995 à décembre 1998.  Je lui dois ma nouvelle carrière et vocation. Je lui dois aussi bien sûr les bases de mon approche en Technique Alexander, qui s’inscrivent dans la lignée de l’enseignement de son formateur Walter Carrington (assistant de F.M. Alexander).

J’ai ensuite, au cours des années, suivi nombre d’ateliers de recyclage et de cours particuliers auprès d’autres professeurs plus expérimentés, et je continue à le faire régulièrement, pour enrichir ma pratique et ma compréhension de la Technique Alexander.

J’ai participé à trois congrès internationaux de la  Technique Alexander (à Oxford en 2004, à Limerick en 2015 et à Berlin en 2022). Il s’agit de congrès qui se tiennent tous les 3 ou 4 ans et qui réunissent des professeurs Alexander du monde entier et de toute obédience pendant toute une semaine autour d’ateliers, de stages, de conférenes et d’échange de travail.

En Belgique, je participe régulièrement aux stages organisé par l’Aefmat, l’association belge des professeurs de la Technique Alexander.
(Stages avec:  Arie Jan Hoorweg, Tessa Marwick and Paul Versteeg, Steve Hallmark, Kate Kelly, Bobby Gallagher, Rudolf Kratzert, Ruth Murray and Alan Philps, Bob Britton, Dorothea Magonet, Jamie Mc Dowell, Pedro de Alcantera, Ron Murdoch, Elke Mastwijk, Ann Rodiger, John Nicholls)

J’ai également, parmi les stages suivis à l’étranger, suivi de nombreux stages avec Tommy Thompson.

Elizabeth Langford with Athanase Vettas

I owe to Elisabeth Langford my basic approach in teaching the Alexander Technique

Elisabeth Langford - bio

J’aimerais ajouter que lorsque j’ai commencé à suivre des leçons de Technique Alexander, je n’avais pas ‘conscience’ d’avoir de problèmes particuliers, si ce n’est un certain mal-être et une douleur à l’effort au pouce droit, que je soignais depuis 3 ans.

Mes premières leçons de Technique Alexander n’eurent rien de spectaculaire.
J’en sortais allégé et confiant, et l’usage de ma main droite s’améliorait de semaine en semaine. Il y avait là un aspect mystérieux dans la Technique qui m’échappait totalement. Je suivais scrupuleusement les instructions de mon professeur et je constatais en parallèle une amélioration indéniable de mon état général.

Au bout de 3 mois, je n’avais plus aucun doute sur l’efficacité de la Technique Alexander et mon désir d’en savoir plus et d’en percer les ‘secrets’ grandissait jour après jour.

Je sais aujourd’hui qu’il n’y a pas de secret et qu’une meilleure utilisation de soi nécessite une application de tous les jours, comme toute chose que l’on veut mener à bien, avec méthode et consistance.

Avec le recul, je réalise que ma rencontre avec la Technique Alexander a comblé des préoccupations qui me poursuivaient  depuis l’adolescence.

La Technique Alexander me permet d’explorer jour après jour les limites du libre-arbitre d’une manière pratique en me permettant de me frotter à la possibilité qu’il m’est donnée de faire les choses et d’agir avec plus ou moins de conscience de ces limites dans le mouvement, à partir de mon corps, instrument premier dans mon rapport à la vie.